13 普羅旺斯登陸戰,一場毫無意義的行動 作者:Claire M IOT

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Le débarquement de Provence, une opération inutile

par Claire MIOT

« J’avais toujours été, depuis le début, opposé à l’opération Anvil, et j’avais préconisé son abandon complet, pour deux raisons principales. Tout d’abord, nous avions besoin – pour Overlord – des navires de débarquement ; en outre, elle affaiblissait le front italien au moment même où nous y progressions avec une grande chance d’atteindre Vienne avant les Russes […]. Mais Anvil [ou Dragoon] eut lieu le 15 août et fut, à mon sens, l’une des plus grandes erreurs stratégiques de la guerre1 », écrit sévèrement le maréchal britannique Montgomery, commandant des forces terrestres de l’opération Overlord dans ses Mémoires publiés plus de vingt ans après le débarquement en Provence, le 15 août 1944. Contestable d’un point de vue militaire face à l’enlisement des Alliés en Italie, celui-ci serait également devenu, aux yeux de Montgomery comme à ceux d’autres responsables britanniques, à commencer par Churchill lui-même, une erreur géopolitique majeure. En concentrant les troupes alliées en France et non en Italie puis dans les Balkans, Anvil-Dragoon aurait laissé le champ libre aux Soviétiques pour étendre leur mainmise sur l’Europe centrale et orientale.


Certains historiens ont repris cette légende noire, soulignant la responsabilité d’un Roosevelt complaisant vis-à-vis de Staline dans une décision peu justifiable sur le plan militaire et lourde de conséquences sur l’après-guerre. André Kaspi et Jean-Baptiste Duroselle écrivent ainsi que « si les États-Unis et la Grande-Bretagne avaient devancé l’Union soviétique dans les Balkans, comme en Europe centrale, ils auraient ainsi résolu quelques-uns des problèmes les plus préoccupants de la guerre froide2 ». Mais c’est moins la mauvaise réputation d’Anvil – rebaptisée Dragoon au mois d’août 1944 – que son absence dans l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale qu’il s’agit de souligner. Celle-ci a largement privilégié les travaux sur le D-Day, considéré par les Alliés comme la bataille décisive. Anvil-Dragoon apparaît, au contraire et dès l’origine, secondaire. De fait, le débarquement de Provence, qui mobilise quelque 400 000 hommes, plusieurs fois repoussé, est finalement lancé à un moment où le sort de la bataille européenne paraît scellé, au moins à moyen terme. À l’est, les Soviétiques ont lancé l’opération Bagration le 22 juin 1944. Dès la fin juillet, l’Armée rouge a recouvré les territoires perdus en 1941 et conquis la Pologne orientale jusqu’à la Vistule. À l’ouest, après avoir piétiné dans le bocage normand plusieurs semaines, les Alliés parviennent à percer à la fin du mois de juillet 19443. Enfin, à l’échelle de la France, la libération de Toulon, Marseille ou encore Lyon par la 1re armée française du général de Lattre de Tassigny, qui combat au sein du 6e groupe d’armées américain du général Devers, pèse peu au regard du retentissant symbole de la libération de Paris le 25 août 1944. Anvil-Dragoon apparaît alors comme une opération trop tardive pour rester dans les mémoires collectives et les livres d’histoire.


Pourtant, chose suffisamment rare pour qu’on doive la souligner, Hitler ordonne dès le 17 août la retraite des troupes allemandes stationnées dans le sud de la France. La veille, face à la percée alliée en Normandie, il a également accepté qu’une partie des unités se replient. Le risque d’une prise en tenaille de l’essentiel des troupes de la Wehrmacht en France est alors réel, montrant l’efficacité d’Anvil-Dragoon comme soutien à Overlord. De plus, Hitler, comprenant l’intérêt logistique fondamental de la prise de ces ports pour les Alliés, a sommé ses officiers de défendre Marseille et Toulon jusqu’au dernier homme, démontrant, là encore, l’importance stratégique de la côte provençale pour le sort de la bataille occidentale.


Autant d’éléments qui invitent à s’interroger sur la portée militaire et diplomatique du « second D-Day ». Certes, il est indiscutable qu’à l’échelle de la guerre mondiale le débarquement en Provence demeure un théâtre d’opérations secondaire. Mais il faut prendre garde à ne pas attribuer a posteriori à cette opération un rôle et une ampleur que ses concepteurs ne lui avaient pas donnés eux-mêmes ! Avec quelques variations, les alliés anglo-américains ont, dès l’origine, conçu Anvil comme un appui au débarquement dans le nord-ouest de la France qui devait, lui, constituer l’opération majeure de l’année 1944. La question de l’efficacité du débarquement dans le sud de la France doit donc être posée à l’aune de celle qu’on attendait effectivement de cette opération. De plus, si, au niveau continental, l’impact militaire d’Anvil peut paraître relativement limité, à l’échelle de la France et de sa population, celui-ci est tout autre : le débarquement de Provence permet la libération de tout le quart sud-est du territoire national avant l’automne 1944. Enfin, pour les Français, son utilité – politique et diplomatique cette fois – est de taille ! Si la participation française dans l’opération Overlord est numériquement marginale, tel n’est pas le cas pour l’opération Anvil, où les Français de la 1re armée constituent plus des deux tiers des effectifs débarqués. Leur chef, le général de Lattre de Tassigny, cosigne la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945.


Aux origines d’une opération contestée

Le lancement d’Anvil sur les côtes provençales, à partir du 15 août, tient presque du miracle, tant l’opération a été compromise jusqu’au dernier moment. Roosevelt et les stratèges américains sont majoritairement convaincus de l’intérêt du débarquement sud dans le cadre d’une stratégie frontale contre l’Allemagne, mais Churchill ainsi que son état-major ne l’entendent pas de cette oreille, et préfèrent jouer la carte de la stratégie périphérique, d’abord en Afrique du Nord, puis en Italie. Staline, entré dans le jeu diplomatique après l’opération Barbarossa, le 22 juin 1941, soutient fermement l’ouverture d’un second front européen.


C’est au cours des conférences Trident (Washington, 12-25 mai 1943) et Quadrant (Québec, 14-24 août 1943) que les alliés anglo-américains décident de faire du débarquement en Europe de l’Ouest une priorité pour l’année 1944. À Trident, ils envisagent de « peut-être envahir le sud de la France et ainsi aider l’opération à travers la Manche4 », et à Quadrant, les Américains imposent la primauté de l’opération dans le nord-ouest de la France, désormais appelée Overlord. Le débarquement dans le sud de la France doit être au service exclusif de cette dernière5. Staline rappelle la nécessité de l’ouverture du second front en Europe à la conférence de Téhéran (28 novembre-1er décembre 1943). S’il ne s’agit plus d’un impératif vital, puisque l’Armée rouge, d’abord acculée, a obtenu de retentissantes victoires à Stalingrad (février 1943) puis à Koursk (août 1943), le chef du Kremlin plaide en faveur d’une sanctuarisation d’Overlord, complétée d’un débarquement dans le sud de la France6. De fait, Roosevelt soutient les demandes de Staline contre les réticences de Churchill, et l’accord militaire signé par les trois alliés prévoit que l’opération Overlord sera lancée pendant le mois de mai 1944, en même temps qu’une opération dans le sud de la France7. La première mouture du plan envisage un assaut de part et d’autre de la rade d’Hyères avec 2 ou 3 divisions, puis le débarquement de 7 autres divisions permettant une exploitation vers Lyon. Le port de Marseille, indispensable au déchargement des hommes et du matériel, doit être pris au plus vite8.


Toutefois, jusqu’à la fin du printemps 1944, la préparation du débarquement sud est compromise par les échecs alliés en Italie contre une défense allemande farouche. De plus, la logistique fait défaut, et l’arsenal de la démocratie n’est pas en mesure de fournir le nombre de navires de débarquement nécessaires. Eisenhower, à la tête du SHAEF (Supreme Headquarter Allied Expeditionary Forces), est pourtant favorable à une opération d’importance dans le sud de la France, et ce pour plusieurs raisons. Il est d’abord sensible aux engagements pris vis-à-vis des Soviétiques lors de la conférence de Téhéran et considère que le succès d’Overlord dépend intimement de celui d’Anvil. De plus, selon lui, la prise du port de Marseille est absolument nécessaire au ravitaillement des lignes alliées sur tout le front de l’Europe occidentale. Mais, face aux difficultés logistiques, à l’enlisement italien et aux pressions britanniques, les Américains finissent par accepter de dissocier les deux débarquements en France : suite à un compromis trouvé le 21 mars, Anvil sera lancé après la chute de Rome et réduit à une simple opération de diversion, ce qui limite, il est vrai, grandement son intérêt stratégique.


La prise de Rome n’intervient que le 4 juin, suivie, deux jours plus tard, par le D-Day normand. Les difficultés n’en sont pas pour autant réglées. Churchill, désormais préoccupé par la percée soviétique à l’est, insiste alors pour remplacer Anvil par une opération en Istrie, ce qui permettrait aux troupes de s’engouffrer dans la trouée de Ljubljana, ouvrant la route de Vienne et de l’Europe de l’Est. Face aux fins de non-recevoir américaines, Churchill négocie auprès de Roosevelt jusqu’aux premiers jours du mois d’août, arguant, cette fois, du nécessaire renforcement des troupes d’Overlord étrillées dans la bataille des haies. Il n’est pas loin d’y parvenir : le 7 août, en effet, le CCS (Combined Chiefs of Staff, état-major combiné interallié) demande l’avis d’Eisenhower et de Wilson, chef suprême des forces alliées en Méditerranée, chargé de l’organisation de l’opération, au sujet d’une possible suppression d’Anvil et de la réaffectation de ses ressources pour Overlord 9, et ce n’est que le 11 août que le général Wilson reçoit finalement l’ordre d’exécuter les plans de l’opération Anvil.


De fait, les Britanniques, d’abord pour des raisons militaires, puis pour des raisons stratégiques, doutent largement de l’opportunité d’Anvil. Le sort du second débarquement en France dépend, à l’été 1944, de la capacité des Américains à imposer leurs conceptions stratégiques, dès lors qu’ils fournissent l’essentiel des ressources humaines et matérielles, comme le souligne alors non sans une certaine clairvoyance le ministre résident britannique Harold Macmillan : « J’avais acquis le sentiment qu’au regard de la lourde contribution des forces américaines dans la campagne européenne et qu’au regard de la situation générale, nous devrions renoncer si Eisenhower et Marshall insistaient au sujet d’Anvil 10. »


Une opération réussie

Les opposants à Anvil ont également argué des risques que comportait une telle opération amphibie. Churchill n’avait-il pas évoqué au mois d’août 1944 au conseiller diplomatique de Roosevelt, Harry Hopkins, le scénario catastrophe d’« une attaque difficile, par mer, contre le rivage bien fortifié de la Riviera […] où abondent les formidables positions escarpées, les crêtes et les ravins11 » ? Force est de constater qu’il n’en est rien et que l’assaut du 15 août est une réussite.


Les différents scénarios de l’opération sont assez optimistes. Si un premier plan d’ensemble présenté le 28 avril 1944 imagine une prise de Toulon à J + 25, donc anticipe une assez forte résistance sur la côte, le plan Rankin, formalisé en juin 1944, prévoit trois hypothèses : soit une retraite allemande partielle, soit une évacuation totale, soit, enfin, une capitulation sans conditions12. Il est vrai que les défenses allemandes n’ont rien de comparable avec celles de la côte normande. À la veille du débarquement, 210 000 Allemands – armée de terre, marine et aviation confondues – sont stationnés dans le midi de la France, sur les 950 000 hommes affectés sur le front de l’Ouest13. Les fortifications allemandes sont bien moindres que celles du mur de l’Atlantique. Enfin, ni la Kriegsmarine ni la Luftwaffe ne sont en mesure de s’opposer aux forces aériennes et navales alliées. Dès le soir du 15 août, l’état-major de la 19e armée allemande note que tout reflux des forces débarquées est désormais impossible à court terme14.


Mais les résultats vont au-delà des espérances. Ainsi le général Brosset, commandant la 1re division française libre, peut-il se féliciter que le « débarquement a été une étonnante réussite15 ». Tout d’abord, nul scénario à la Omaha Beach sur les plages de Saint-Tropez ou de Cavalaire. Alors que le pourcentage de pertes du 6 juin s’élève à 6,6 %16, les unités débarquées en Provence présentent, au soir du 15 août, 2,4 % de pertes17. Deux jours plus tard, ces pertes sont de 3 546 pour quelque 130 000 hommes débarqués, et à la fin du mois d’août elles atteignent 9 371 blessés, disparus ou tués18. Derrière ces statistiques globales se cachent toutefois des combats violents. Ainsi la bataille de Toulon, entre le 20 et le 27 août, laisse-t-elle plus de 1 000 soldats de la 9e division d’infanterie coloniale française hors d’état de se battre19.


Toutefois, la libération de la côte provençale puis de la vallée du Rhône ou de la route Napoléon prend les allures d’une joyeuse chevauchée, certes ralentie par des problèmes logistiques du fait de l’étirement rapide et inattendu des lignes de ravitaillement. L’armée française défile dans Marseille le 29 août, alors que la cité phocéenne devait être atteinte à J + 30 ; Lyon, qui devait tomber à J + 90, est libérée le 3 septembre20. Dijon est prise par la 1re armée française et des groupements FFI le 11 septembre, alors que le 17 août les Alliés pensent qu’il est impossible pour les forces d’Overlord d’atteindre « la région de Dijon avant novembre21 ». Surtout, la réussite du débarquement permet l’ouverture et la mise en marche rapide des ports méditerranéens. Marseille accueille les premiers navires le 15 septembre, Toulon le 20. Pour le seul mois d’octobre 1944, ces deux ports reçoivent 425 000 tonnes de matériel américain sur un total de 1 309 000 tonnes déchargées en Europe22.


Une seule ombre au tableau, qui peut sembler de taille : malgré le nombre important de soldats allemands faits prisonniers par les troupes débarquées en Provence23, près de 130 000 hommes sur 209 000 ont rejoint sans trop d’encombre Dijon, à l’image des 45 000 à 100 000 rescapés de la poche de Falaise du front normand24. Ces hommes, réorganisés et renforcés, participent à la farouche résistance allemande qui retient les Alliés des Ardennes à la frontière suisse jusqu’au printemps 1945. Un des objectifs de l’opération Anvil-Dragoon – prendre en tenaille l’essentiel des unités allemandes en France – se solde là par un bilan mitigé.


La part des Français

Ce constat remet-il pour autant en cause l’utilité d’Anvil-Dragoon par rapport aux autres options possibles, à commencer par la percée en Istrie, appelée de leurs vœux par les responsables britanniques ? Les difficultés militaires alliées en Normandie en juin-juillet 1944 laissent entrevoir le risque que les Alliés occidentaux auraient pris en dispersant des forces supplémentaires en Italie. Churchill lui-même est bien obligé d’admettre qu’Anvil-Dragoon « apporta une aide importante au général Eisenhower en amenant une nouvelle armée sur son flanc droit et en lui ouvrant une ligne de communication dans cette région25 ».


Renoncer à Anvil faisait aussi prendre le risque aux Alliés de se passer des 7 divisions françaises armées et entraînées par eux, et aguerries par les combats menés au sein du corps expéditionnaire français en Italie. En effet, en décembre 1943, de Gaulle a arraché, contre l’envoi de ces forces en Italie, l’engagement de la part des Alliés que toutes les troupes françaises seraient employées dans les opérations prévues en métropole. Les débats de l’hiver et du printemps 1944 autour de l’annulation d’Anvil ont toutefois fortement inquiété les Français, exclus des négociations, et en mars Giraud puis de Gaulle ont accepté de fournir des unités supplémentaires pour nourrir le front italien tout en insistant sur « l’importance, pour les Français, de la bataille de France26 ». La prise de Rome a renforcé l’impatience des Français, et l’entrevue du 27 juin 1944 entre de Lattre et le général américain Patch illustre les risques qu’auraient pris les Alliés à ne pas honorer leurs engagements vis-à-vis des Français. Alors que Patch annonce qu’en cas d’annulation de l’opération Anvil les Français suivraient la VIIe armée américaine « sur le théâtre d’opérations où cette grande unité serait engagée, sans doute alors sur le front Italien, en direction de l’Autriche », de Lattre proteste violemment et déclare qu’« aucun soldat français ne sera envoyé sur un autre théâtre d’opérations que celui prévu et décidé27 ». Les Alliés – y compris les Britanniques – ont en réalité bien conscience que « les Français s’opposeront farouchement à tout emploi du CEF dans les combats à venir sur la ligne Pise-Rimini28 ». Or, à l’été 1944, les Anglo-Américains, entrés en France, ne peuvent plus faire l’économie du soutien du Gouvernement provisoire de la République française dont la légitimité est reconnue par l’essentiel de la population métropolitaine.


Enfin, Eisenhower compte sur l’appui des maquis, particulièrement actifs dans le sud-est de la France. D’autant que la résistance intérieure a fait ses preuves lors du premier débarquement. Or, le concours des maquis du sud-est de la France serait largement facilité par la présence d’unités régulières françaises lors du débarquement29.


Mauvaise décision ? Le débarquement de Provence fut surtout une décision sous contrainte, qui montre les difficultés matérielles mais aussi tactiques auxquelles sont alors confrontés les décideurs anglo-américains, contredisant l’image d’un arsenal des démocraties inépuisable et d’une défaite inéluctable de l’Allemagne nazie. Elle traduit aussi un nouveau rapport de forces au sein de la coalition : les Américains, pourvoyeurs d’hommes et de matériel, sont alors capables d’imposer aux Britanniques leurs visions stratégiques où les enjeux militaires de court terme l’emportent, il est vrai, sur les perspectives politiques et diplomatiques de l’Europe d’après guerre. Enfin, même de manière secondaire, et encore marginalisée, la France émerge, via la participation de son armée à la libération du territoire, comme partenaire à part entière, et non plus comme simple théâtre d’opérations.


Bibliographie sélective

Champeaux, Antoine, et Gaujac, Paul (dir.), Le Débarquement de Provence (actes du colloque international organisé les 4, 5, 6 octobre 2004 à Fréjus), Panazol, Lavauzelle, 2008, 550 pages.


Clark, Jeffrey J., et Smith, Robert R., United States Army in World War Two. The European Theater of Operations. Riviera to the Rhine, Washington, US Government Printing, 1993.


Gaujac, Paul, La Guerre en Provence (1944-1945) : une bataille méconnue, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1998, 190 pages.


Reynolds, David, From World War to Cold War : Churchill, Roosevelt, and the International History of the 1940s, Oxford, Oxford University Press, 2006, 364 pages.


Wieviorka, Olivier, Histoire du débarquement en Normandie. Des origines à la libération de Paris (1941-1944), Paris, Le Seuil, 2014 (2007), 416 pages.


1. Bernard Montgomery of Alamein, Mémoires, Paris, Nouveau Monde Éditions, 2014 (édition britannique de 1958), p. 286.


2. Jean-Baptiste Duroselle et André Kaspi, « La Méditerranée, champ de bataille secondaire, juillet 1943-août 1944 », dans La Guerre en Méditerranée 1939-1945 (actes du colloque international organisé par le Comité français d’histoire de la Seconde Guerre mondiale tenu à Paris en avril 1969), Paris, CNRS Éditions, 1971, p. 379.


3. Jean Quellien, La Bataille de Normandie (6 juin-25 août 1944), Paris, Tallandier, 2014, p. 177-260.


4. Mémorandum de l’état-major britannique, 14 mai 1943, cité dans Foreign Relations of the United States. The Conferences at Washington and Quebec (1943), Department of State Publication, US Government Office, Washington, 1970, p. 257-261.


5. Mémorandum des chefs de l’état-major combiné, 9 août 1943, cité dans Foreign Relations of the United States, op. cit., p. 475.


6. Olivier Wieviorka dans Histoire du débarquement en Normandie. Des origines à la libération de Paris (1941-1944), Paris, Le Seuil, 2007, p. 53.


7. Accord militaire du 1er décembre 1943, Foreign Relations of the United States, op. cit., p. 576-578.


8. Report by the Supreme Allied Commander Mediterranean to the Combined Chiefs of Staff on the Operations in Southern France, August 1944, Washington DC, US Government Printing Office, 1946, p. 1.


9. Extrait d’une réunion du CCS, 7 août 1944, CAB/121-396, Kew, Grande-Bretagne, Public Records Office (désormais PRO).


10. Harold Macmillan, War Diaries, Politics and War in the Mediterranean, Londres, Basingstoke, 1984, p. 476 et 477.


11. Winston Churchill, La Deuxième Guerre mondiale, t. 11 : Triomphe et tragédie (1944-1945), Paris, Plon, 1959, p. 70 et 71.


12. The Seventh United States Army Report of Operations – France and Germany (1944-1945), vol. I, Heidelberg, Aloys Graf, 1946, p. 13.


13. Olivier Wieviorka, Histoire du débarquement en Normandie, op. cit., p. 188.


14. Entrée du 15 août 1944, journal de marche de l’état-major de la 19e armée, RH20-1984, Bundesarchiv-Militärarchiv, Fribourg-en-Brisgau, Allemagne.


15. Notes de guerre de Diego Brosset, entrée du 20 août 1944, dans Guillaume Piketty (éd.), Français en Résistance : carnets de guerre, correspondances, journaux personnels, Paris, Robert Laffont, 2009, p. 383.


16. Olivier Wieviorka, Histoire du débarquement en Normandie, op. cit., p. 236.


17. Rapport du 15 août 1944, rapports journaliers de la 7e armée américaine, GR 10P171, Service historique de la Défense (désormais SHD).


18. « Army 6th Group Records of Progress », 31 mars 1945, p. 14, Boîte (désormais B.) 1305, entrée (désormais E.) 427, groupe d’archives (désormais RG) 407, National Archives and Record Administration (désormais NARA), Washington DC, États-Unis.


19. Document manuscrit sans date intitulé « Pertes Provence », GR 10P89, SHD.


20. Rapport de l’opération Dragoon, 12 juin 1944, AIR 37/507, PRO.


21. Olivier Wieviorka, Histoire du débarquement en Normandie, op. cit., p. 334.


22. Philip Bell, « Anvil-Dragoon : la décision anglo-américaine », dans La Libération de la Provence. Les armées de la liberté (actes du colloque tenu à Fréjus en septembre 1944), Paris, IHD-SIRPA, 1994, p. 47.


23. Le 6e groupe d’armées débarqué en Provence a fait 94 156 prisonniers à la fin du mois de septembre 1944. « Army 6th Group Records of Progress », 31 mars 1945, p. 6, B. 1305, E. 427, RG 407, NARA.


24. Ibid., p. 338.


25. Olivier Wieviorka, Histoire du débarquement en Normandie, op. cit., p. 334.


26. Entretien du général de Gaulle avec le général Wilson, 15 mars 1944, cité dans Charles de Gaulle, Lettres, notes et carnets (1942-mai 1958), Paris, Robert Laffont, 2010, p. 461-463.


27. Procès-verbal des entretiens entre le général de Lattre de Tassigny et le général Patch, 27 juin 1944, J13*, Fonds de Lattre de Tassigny, Institut de France, Paris.


28. Message de Beaumont-Nesbitt à l’état-major interallié, 23 juin 1944, WO204-5843, PRO.


29. Message d’Eisenhower à Wilson le 15 mai 1944, Alfred D. Chandler, et Stephen E. Ambrose (éd.), The Papers of Dwight D. Eisenhower : The War Years, t. 3, Baltimore, John Hopkins Press, 1970, p. 1930.

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