12 法國遠徵軍在義大利:一場徒勞的犧牲 作者:Julie L E G AC

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Le corps expéditionnaire français en Italie : un sacrifice inutile

par Julie LE GAC

« Il paraît nécessaire d’éviter résolument la fixation de la majeure partie de nos forces disponibles sur un théâtre d’opérations secondaire, tel que le front italien, où les pertes peuvent être lourdes pour un bénéfice médiocre ou nul, du point de vue de la politique française. Il est certain que meubler le front d’Italie avec des forces françaises en leur faisant miroiter la vaine gloire de délivrer Rome, tandis que les forces anglo-américaines seraient “réservées” pour l’action principale du Nord, est un plan qui sert les intérêts anglais et américains et néglige délibérément les nôtres. Il n’est pas possible que nous puissions courir ce risque au moment de l’action décisive en France1 », déclara le comité de défense du Comité français de libération nationale à Alger le 3 novembre 1943.


Pourtant, à la fin du mois de novembre 1943, les premiers éléments du corps expéditionnaire français (CEF) gagnèrent la péninsule. Ses effectifs s’étoffèrent jusqu’à atteindre 95 000 hommes, soit environ 10 % des effectifs alliés, au moment de la libération de Rome, le 4 juin 1944. Les troupes du général Juin firent bien plus que « meubler le front d’Italie » : elles jouèrent un rôle décisif dans la rupture de la ligne Gustav, en mai 1944, qui permit aux Alliés d’entrer victorieusement dans Rome le 4 juin. Les victoires remportées en Italie exigèrent néanmoins de lourds sacrifices, à tel point que la bataille de Monte Cassino fut surnommée le « Verdun de la Seconde Guerre mondiale2 ». La résistance acharnée de la Wehrmacht, repliée derrière les défenses érigées aux sommets des Abruzzes, imposa aux troupes alliées une longue et éprouvante guerre de positions. La rigueur de l’hiver 1943-1944 accrut les souffrances d’hommes contraints d’évoluer dans la boue et la neige. Au total, plus de 6 500 soldats du CEF y perdirent la vie et 23 000 furent blessés. Ces pertes furent comparativement plus importantes que celles de la campagne de France ; l’encadrement, en particulier, paya un lourd tribut, avec 11 % des officiers tués et 23 % blessés3.


Ces lourdes pertes nourrirent le flot de critiques françaises, comme alliées, à l’encontre d’une campagne dès l’origine très controversée. Nombreux furent ainsi ceux qui n’hésitèrent pas à considérer la campagne d’Italie comme superflue. Le colonel Le Goyet évoqua une « victoire quasi inutile4 », tandis que l’historien John Ellis la qualifia de « victoire vaine » (« a hollow victory »)5. Les choix tactiques alliés furent vivement critiqués : l’historien militaire britannique John Fuller dénonça notamment « une campagne dans laquelle le manque de sens stratégique et d’imagination tactique fut unique dans l’histoire militaire6 ». Dès l’origine opposés à l’option méditerranéenne, les Américains incriminèrent son inefficacité et son coût : Henry Stimson, secrétaire d’État à la Guerre, condamna le 23 mars 1944 une « diversion dispendieuse7 », tandis que le général Wedemeyer, un des principaux promoteurs du Victory Program, vilipenda une « affaire mineure qui nous a coûté inutilement beaucoup de vies8 ».


Un tel sacrifice sur une terre étrangère et un théâtre d’opérations considéré comme mineur fut-il vain ? Usante, la campagne d’Italie demeura certes confinée à un rôle secondaire, et son influence sur la victoire finale des Alliés fut toujours très discutée. Néanmoins, la contribution du CEF dans la péninsule renforça le crédit de la France auprès des Anglo-Américains et permit d’accroître en conséquence son rôle sur la scène militaire comme sur la scène diplomatique. Surtout, ces premières victoires acquises en Europe au prix de lourds efforts accrurent la confiance et la cohésion d’une armée en pleine reconstruction.


Des victoires secondaires

Quelle fut la portée des succès obtenus de haute lutte par le corps expéditionnaire français en Italie ?


Précisons d’emblée que le rôle joué par les Français dans la victoire de Monte Cassino n’a rien d’un mythe : ce fut bien la stratégie audacieuse conçue par Juin qui permit de surprendre les Allemands et la vivacité des troupes françaises, et en particulier des goumiers marocains, dans l’exécution de la manœuvre qui les contraint à abandonner ses solides défenses de la ligne Gustav. Le 4 juin 1944, après des mois d’immobilisme frustrant, les Alliés remportaient un premier succès d’envergure dans la péninsule depuis la libération de Naples, en octobre 1943, et pénétraient enfin victorieusement dans Rome, l’ancienne capitale du fascisme, celle du catholicisme, la Ville éternelle… Le symbole était important ; Roosevelt ne s’y trompa pas : « Rome est bien plus qu’un objectif militaire. […] La première des capitales de l’Axe est conquise, et d’une, le tour des autres viendra », déclara le président américain le 4 juin 1944. Ce succès fit aussi taire, un temps, les railleries de la propagande allemande sur la lenteur de la progression alliée en Italie. Cependant, les efforts consentis par le CEF dans la rupture de la ligne Gustav ne permirent pas de remporter une victoire définitive contre la Wehrmacht. Le choix du général Clark, commandant de la Ve Armée américaine, contre l’avis du commandant – britannique – du XVe groupe d’armées alliées, le général Alexander, de privilégier la prise de Rome à l’encerclement des troupes allemandes de Kesselring accorda en effet à celles-ci un répit qui favorisa leur repli vers le Nord et l’érection d’une nouvelle ligne défensive dans les Apennins, la ligne Gothique, sur laquelle les Alliés, affaiblis par le départ de 7 divisions à l’été 1944, butèrent de nouveau jusqu’en avril 1945.


Le retrait de 7 divisions – dont l’intégralité du corps expéditionnaire français, à partir de juillet 1944, pour fournir les troupes nécessaires au débarquement de Provence – relança le débat sur la pertinence de la campagne d’Italie. Controversée dès ses prémices, la stratégie méditerranéenne alliée s’imposa surtout par défaut et par opportunisme9. Américains et Britanniques se devaient de combattre en Europe avant qu’il ne soit possible de lancer l’opération Overlord afin de ne pas laisser l’URSS seule affronter l’Axe. Dès lors, l’objectif principal attribué à ce théâtre d’opérations, une fois la capitulation de l’Italie acquise, fut d’immobiliser autant de troupes allemandes que possible dans la péninsule, afin de dégarnir les fronts de l’Est et de l’Atlantique. Or, dans cette guerre d’attrition, il est malaisé de déterminer qui, dans les faits, immobilisa qui. Les effectifs du XVe groupe d’armées alliées furent constamment supérieurs à ceux de la Wehrmacht. Alexander alignait 17 divisions contre 13 pour Kesselring en novembre 1943, 26 contre 21 en mai 1944, et 22 contre 21 en septembre 1944. L’approvisionnement en hommes, en munitions et en vivres s’avéra en outre plus coûteux pour les Alliés, via la Méditerranée, qu’il ne l’était pour les Allemands par les Alpes. Difficile dans ces conditions de trancher le débat de la pertinence d’une campagne qui suscita tant d’animosité entre Américains et Britanniques. Pour les partisans de la stratégie méditerranéenne, la campagne d’Italie fut décevante, parce qu’elle est toujours demeurée dans l’ombre d’Overlord et que le débarquement de Provence la priva de forces capitales. Pour ses détracteurs, à l’inverse, il était amplement temps de limiter des opérations vaines et coûteuses. La controverse agitait également les rangs français. Pour le Comité français de libération nationale, l’Italie n’avait jamais constitué plus qu’un « préliminaire », comme le rappelait de Gaulle à Wilson en mars 1944, car « en tant que Français, son intérêt suprême ne pouvait être que la bataille pour la libération de la France10 ». Il importait dès lors d’y jeter toutes les forces disponibles. Juin, en revanche, conscient du fait que la dissolution du CEF marquait la fin de son commandement opérationnel, critiqua vivement l’abandon de grandes ambitions pour le théâtre d’opérations italien : la mission du CEF était à ses yeux inachevée et le sacrifice consenti perdait dès lors une partie de son sens.


Il ne saurait être question, pour autant, de négliger l’impact des victoires remportées par le CEF dans la péninsule.


Une mise à l’épreuve réussie

À leur arrivée en Italie, rien ne prédisposait les Français à jouer un rôle de premier plan. Lorsque Juin atterrit à Naples le 25 novembre 1943, aucun chef allié ne prit la peine de l’accueillir à l’aéroport. Il est vrai que l’enlisement du front préoccupait Clark et Alexander. Mais la raison principale de cette absence était ailleurs. Le corps expéditionnaire français représentait alors bien peu de chose : une seule division dont la qualité au feu demeurait encore à démontrer, tant la défaite de 1940 avait fait vaciller la réputation de l’armée française. Le terme même de corps expéditionnaire français, préféré pour des « raisons d’opportunité et de discrétion11 », reflète la position subalterne des Français. Habillées, réarmées et nourries par les Américains, les forces tricolores dépendaient de ces derniers. Bien que plus âgé et plus expérimenté que Clark, Juin était tenu à l’écart de la préparation des opérations et les troupes françaises étaient mises à la disposition des Américains qui décidaient de leur emploi. Autre signe de méfiance, le CEF ne disposait pas de canal radio propre pour communiquer avec Alger.


Ce n’est que progressivement, en montrant sa valeur sur le terrain que le corps expéditionnaire français parvint à gagner la confiance des Alliés et à se tailler sa place. Si les débuts du corps expéditionnaire français sur le Pantano, en novembre-décembre 1943, dans le cadre de l’offensive coordonnée par le général américain Lucas furent difficiles, voire ratés, faute d’organisation et par désir de trop bien faire, le CEF montra dès le départ sa pugnacité. De janvier à mars 1944, lors des premières grandes offensives lancées sur Cassino, le CEF désormais renforcé par une deuxième division demeura confiné dans de frustrantes missions de soutien. Mais il accomplit sa tâche avec abnégation et remporta même des victoires significatives, comme celle du Belvédère en janvier 1944.


Lorsque se prépara la grande offensive de mai 1944, l’opération Diadem, les Français ne furent au départ pas plus associés à la conception des opérations. Informé du plan décidé par la Ve armée, Juin s’émut du rôle secondaire dévolu à ses hommes, alors que Britanniques et Américains se réservaient selon lui l’honneur de marcher sur Rome12. Il suggéra dès lors aux Américains une manœuvre, jugée plus audacieuse : elle surprendrait les Allemands en attaquant là où ils s’y attendaient le moins, à savoir à travers les monts Aurunci, réputés infranchissables, comme les Allemands avaient attaqué par les Ardennes en 1940. Parvenir à convaincre les Alliés ne fut guère aisé et Juin savoura une première victoire symbolique. Il y perçut en effet « l’estime profonde en laquelle le commandement de la Ve armée tenait les Français depuis qu’il les avait vus à l’œuvre au cours de la campagne d’hiver13 ». Si les Français ne mirent pas, bien sûr, à eux seuls, en déroute la Wehrmacht, leur action fut unanimement saluée. Le 24 mai 1944, le général Eisenhower félicita le général de Gaulle : « Bien que je n’aie pas un seul instant douté que l’armée française renaissante se distinguerait dès les premiers instants de son entrée dans la bataille, […] je tiens à vous faire part personnellement de ma fierté à l’égard de la valeureuse performance en Italie du corps expéditionnaire français14. » Le 6 juin 1944, le général Marshall salua à son tour les soldats du CEF qui « ont fait revivre l’armée française [qu’il connaissait], celle de la Marne et de Verdun15 ». La prise d’armes organisée à Sienne, le 14 juillet 1944, en présence des généraux et diplomates alliés constitua d’une certaine manière la consécration symbolique de la renaissance de l’armée française. Certes, ce statut lui était toujours officiellement refusé, mais, au moment de son départ d’Italie, c’étaient bien des hommages dignes d’une armée qui lui furent rendus. Quelques semaines plus tard, en septembre 1944, de Lattre commandait officiellement une 1re armée française, et non plus un simple corps placé sous tutelle américaine. Les victoires remportées en Italie comptaient pour beaucoup dans cette marque de reconnaissance.


Le crédit des Alliés se traduisit également sur la scène diplomatique : d’abord simple spectateur, le Comité français de libération nationale fut progressivement associé à la politique italienne des Alliés. Les Français ne furent avertis qu’a posteriori de la signature du « long armistice », le 29 septembre 1943, ou encore de la décision d’accorder à l’Italie le statut de cobelligérant, le 13 octobre 1943. Massigli, commissaire aux Affaires étrangères, dénonçait régulièrement cette « politique du fait accompli », mais Britanniques et Américains rechignaient à l’idée d’associer les Français à la préparation de la gestion des territoires libérés et plus largement de la paix, car ces négociations étaient déjà suffisamment difficiles à trois. Churchill parvint néanmoins à convaincre des Américains très réservés de la nécessité d’associer un minimum les Français : aux travaux du Conseil consultatif pour l’Italie, dont le rôle n’était, comme son nom l’indique, que consultatif et à ceux de certaines sous-commissions de la commission de contrôle alliée. Il estimait en effet que « ce serait une terrible gifle pour les Français si leur candidature était déboutée, […] ils ont un corps au front qui se bat bien16 ».


Une étape capitale dans la reconstruction de l’armée française

Ces victoires permirent à l’armée française de regagner confiance en elle et d’exorciser les démons de l’étrange défaite. Ainsi, le 19 mai 1944, l’Assemblée consultative provisoire d’Alger salua-t-elle « avec émotion les troupes françaises qui ont brisé les premières le front allemand en Italie. Elles prouvent ainsi au monde non seulement la valeur et la haute capacité de l’armée française et de ses chefs, mais encore que la défaite de 1940 est la conséquence d’une gigantesque trahison et non de la déchéance de la Nation et de son armée17 ». Les victoires remportées par le CEF eurent pour certains un parfum de revanche. Contre les Allemands tout d’abord. Le 4 juin 1944, le général Guillaume jubilait : « Terrorisés, les mêmes officiers, les mêmes hommes qui hier encore, pleins de morgue, prétendaient asservir le monde, implorent les mains levées votre pardon. Quelle revanche18 ! » Ces succès vengeaient également l’humiliation infligée en 1940 par l’Italie. « Pour la 1re brigade qui sera représentée au défilé de la victoire, cet événement marque bien la revanche au “coup de poignard dans le dos” de juin 194019 », remarquait ainsi le chef de la 1re brigade française libre.


Tant d’épreuves, finalement surmontées, soudèrent en outre les hommes du CEF. Lorsque s’achève la campagne d’Italie, il compte 4 divisions mêlant Français et coloniaux, venus d’Afrique du Nord pour la grande majorité, mais aussi quelques bataillons issus d’Afrique subsaharienne. Ces victoires furent ainsi celles de « la plus grande France », comme se plut à le rappeler la propagande. Plus encore, pour la première fois, gaullistes de la 1re DMI, héritière de la 1re DFL et anciens de l’armée d’Afrique, dont de nombreux cadres étaient restés fidèles au régime de Vichy et aux idéaux de la Révolution nationale, combattaient dans un même ensemble. Certes, des tensions demeurèrent, en particulier parmi ceux qui s’étaient affrontés en Syrie en 1941. Des Français libres reprochaient aux cadres de l’armée d’Afrique leur attachement persistant au maréchal Pétain, tandis que ces derniers accusaient les premiers d’arrogance et d’opportunisme. Mais dans l’épreuve, puis dans le succès, des liens se tissèrent entre les hommes du CEF, et Juin, initialement raillé par les gaullistes qui le surnommaient « juin 1940 », parvint à convaincre les gaullistes par son talent militaire. Aussi, dans Rome libérée, le chef du CEF put-il célébrer la victoire d’une armée française réunifiée. Lors de la cérémonie organisée au palais Farnèse, le 7 juin 1944, il déclara : « Notre armée d’Italie, c’est l’armée de la France, c’est une armée bien française. On y trouve des gens de toutes provenances. Je citerai d’abord ceux qui sont venus de très loin sous leur labarum : la croix de Lorraine. Je n’oublie pas la vieille armée d’Afrique, qui n’avait jamais perdu le sens de ses traditions, le sens de l’honneur, et qui est venue avec ses drapeaux, portant des noms de victoires remportées un peu partout à travers le monde et qui portaient déjà des noms d’Italie20. »


 


 


Les victoires remportées par le CEF au prix de lourds efforts, sans être négligeables, demeurèrent celles d’un théâtre d’opérations destiné à jouer les seconds rôles. Ces sacrifices ne furent cependant pas vains. En prouvant la valeur au combat de ces troupes, ils accrurent l’autonomie du général de Lattre pour la libération du territoire national et autorisèrent la France à mieux faire entendre sa voix dans le concert des nations alliées. Ces premiers succès sur le sol européen, quatre années après la défaite de 1940, permirent également de renforcer la cohésion d’une armée encore en reconstruction.


Néanmoins, cette « magnifique victoire et de marque bien française21 » fut immédiatement rejetée dans l’ombre du débarquement de Normandie dès le 6 juin 1944 et n’occupe depuis lors qu’une place très marginale dans les commémorations officielles et la mémoire nationale de la Seconde Guerre mondiale22. Un oubli qui tend à conforter, à tort, l’idée selon laquelle la participation française en Italie fut inutile.


Bibliographie sélective

John Ellis, Cassino, the Hollow Victory. The Battle for Rome, January-June 1944, Londres, Aurum, [1984] 2003.


Michael Howard, The Mediterranean Strategy in World War II, Londres, Weidenfeld and Nicolson, 1968.


Julie Le Gac, Vaincre sans gloire. Le corps expéditionnaire français en Italie (novembre 1942-juillet 1944), Paris, Les Belles Lettres, 2013.


Jean-Christophe Notin, La Campagne d’Italie. Les victoires oubliées de la France, 1943-1945, Paris, Perrin, 2003.


1. Procès-verbal du Comité de défense nationale du 3 novembre 1943, Service historique de la Défense (SHD), Département de l’armée de terre (DAT), 2Q1.


2. Jean-Louis Théobald, À vingt ans avec Jean Moulin. De Fresnes à Cassino, Paris, Cêtre, 2005, p. 75.


3. Robert Forissier, « Le corps expéditionnaire français dans la campagne d’Italie et son service de santé (décembre 1943-juillet 1944) », in Médecine et Armées, no 22-8, 1994, p. 635-672, p. 642.


4. Pierre Le Goyet, La Participation française à la campagne d’Italie (1943-1944), Paris, Imprimerie nationale, 1969.


5. John Ellis, Cassino, the Hollow Victory. The Battle for Rome, January-June 1944, Londres, Aurum, [1984] 2003.


6. Major General J. F. C. Fuller, The Second World War, Londres, Eyre & Spottiswoode, 1948, p. 261.


7. Henry L. Stimson, On Active Service in Peace and War, New York, Harper & Bros, 1948, p. 419.


8. Albert C. Wedemeyer, Wedemeyer Reports !, New York, Holt, 1958.


9. Michael Howard, The Mediterranean Strategy in World War II, Londres, Weidenfeld and Nicolson, 1968.


10. Compte rendu d’une conversation entre le général Wilson et le général de Gaulle, le 15 mars 1944, Public Record Office (PRO), WO 204/5843.


11. Rapport confidentiel du général Juin au général Giraud, le 29 novembre 1943, SHD DAT 10P56.


12. Charles Molony (éd.), The Mediterranean and Middle East, t. 6 : Victory in the Mediterranean, vol. 1 : 1st April to 4th June, London, Her Majesty’s Stationery Office, « History of the Second World War », 1984, p. 91.


13. Alphonse Juin, La Campagne d’Italie, Paris, Guy Victor, 1962, p. 97.


14. Message de remerciements du général Eisenhower au général de Gaulle le 24 mai 1944, Archives nationales (AN), 3AG1/275.


15. Message du général Juin aux hommes du CEF, le 6 juin 1944, SHD DAT 10P1.


16. Télégramme de Churchill à Roosevelt, le 30 janvier 1944, PRO CAB 101/250.


17. Résolution de l’Assemblée consultative provisoire, le 19 mai 1944, AN C/15429.


18. Ordre du jour du général Guillaume, le 4 juin 1944, SHD DAT 3H2522.


19. Journal des marches et opérations de la 1re brigade française libre, entrée du 4 juin 1944, SHD DAT 11P250.


20. Discours prononcé par le général Juin au palais Farnèse le 7 juin 1944, retranscrit par Le Petit Marocain, le 14 juin 1944.


21. Lettre de Juin à de Gaulle, le 26 mai 1944, AN 3AG1/329.


22. Jean-Christophe Notin, La Campagne d’Italie. Les victoires oubliées de la France, 1943-1945, Paris, Perrin, 2003.

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